mercredi 21 mai 2014

Poème inédit : Rondo flétri

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  On ne badine jamais avec l'amour
Noblesse et passion, élévation de l'âme!
Nouveau poème : Rondo flétri
À lire!

Poème inédit :

Rondo flétri

Va, va, mon bien aimé, mon grand et unique  amour,
Ne troque jamais mon cœur
Contre celui d'un autre.
Ne regrette point
Les perles de rosées
D'un orphelin matin
Qui ne revient plus, telle une catin.
Il a plu ce soir, tu n' y étais plus !
Les jours sont toujours
Les mêmes jours
Mais jamais notre jour.
Mais jamais ni les mêmes couleurs,
Ni ambres, ni encens de la Mecque,
Ni parfums odorants de Pompadour.
Les nuits et les veillées
Sont toutes semblables,
Mais jamais les nôtres, ni les miennes,
Oh ! Combien si regrettable !
Te les rappelles-tu ?

Quand je survolais tes paupières,
Quand je palpais ta face d'ange, je touchais à peine tes lèvres
Et, me déguisant en ton rêve,
Je me faufilais en tes soupirs,
Je pénétrais ton être, ton cœur, ton esprit tel un élixir,
Pour te faire allaiter du suc de l'inspiration,
Des secrets de la vie et de la Création

Va, va, prends tes ailes,
Élève ton envol,
Jusqu'aux cieux, jusqu'aux nues
Et ne reviens
Que lorsque les sangles de l'aube sont à ton cou,
Que lorsque les chaînes de L'aurore sont en tes regards !
Pour enfin me voir et ne point périr.

Ne m'échange jamais mon amour,
Contre les étoiles du ciel ou de la mer.
Reste bien à l'ombre du petit jour,
Là, où Nymphéas, anémones, roses et fleurs
Te dorloteront, te berceront.
Et seules, comme moi, elles sauront
Te faire oublier tes soucis et tes peines,
Juste avant que le soir
Ne revienne apaiser tes envies
Et te libérer enfin de tes mille chaînes !

Abdelmalek Aghzaf
Fès, le 20/05/2014.

lundi 10 juin 2013

espace remanié: Méditations du solitaire.

espace remanié: Méditations du solitaire.

Méditations et réflexions : le solitaire heureux,

        Essai : 

         Méditations:


              Le solitaire heureux, dans les meilleurs des mondes possibles.

    De toutes les façons, il ne pouvait rien faire, tant les raisons qui l'obligèrent à s'arrêter existaient toujours et même s'il le voulait bien, il serait incapable de tenir devant les imprévus auxquels il ne s'attendait guère et qui étaient plus forts que lui.
    Les choses étaient ainsi, il se laissa aller.
    À quoi bon lutter contre la houle, quand on n'était pas si bon nageur.
    Il fallait laisser du temps au temps.

    " Réussit bien qui sait attendre."
    "Patience, patience,..." se contentait- il de répéter, mais sans cesser de se poser des questions - sans être convaincu d'aucune réponse -
    Il ne savait pas pourquoi ni comment il s'arrêta tout d'un coup ; lui, qui croyait pourtant qu'il était si bien fait pour cette besogne, depuis déjà très longtemps !
    Cependant, il n'ignorait pas qu'à chaque chose un début et une fin et qu'il fallait s'y attendre. Tôt ou tard, cela devait arriver inéluctablement.
    Même quand on disait que la vie avait un sens, ce ne pouvait être que relatif. Tout dépendait en fait de la situation dans laquelle on se trouvait ; l'État d'âme et le taux de positivité des énergies auxquelles il avait affaire ou auxquelles il faisait face.
    Il parvint quand même à se résigner, en croyant - comme ses ancêtres - en l'effet révolutionnaire des étoiles et de tous ces corps célestes qui avaient certainement une influence sur l'astre bleu : la terre et sur tout ce qui y vivait.
    Comme les cycles des saisons, sa verve et son inspiration allaient retrouver leur cours normal.
Il n'avait qu'à y penser plus profondément pour que la joie et le bonheur intérieur (forces essentielles à sa survie) reprennent le dessus et que sa vocation reprenne sa voie.
    Il n'avait plus aucune autre alternative que l'attente raisonnée, la plainte et le doute ne servaient plus à rien.
    Dans l'attente de ce déclic nécessaire et ce Graal espéré, il se laissa aller.
    Une brise si légère secoua doucement les feuillages des platanes et des mûriers. Le lourd nuage gris disparaissait lentement derrière les crêtes perceptibles à l'horizon, cédant aux lumières étincelantes et disparates de  la voûte céleste, omnisciente du crépuscule.
    Ce moment du coucher du soleil et la tombée de la nuit où les lumières étaient en leur froideur donnait à l'esprit une sérénité presque divine, un calme qui ne pouvait évoquer que le silence sidéral, pendant une contemplation estivale nocturne.
    Face à cette splendeur de l'univers, toute autre pensée, aussi positive soit-elle, ne pouvait tenir très longtemps. Il finit par chasser toutes ces idées noires et une joie intérieure le submergea de tout son être et commença à chantonner quelques airs, à tel point qu'il s'étonna de ce changement brusque. Il comprit enfin qu'il était heureux d'être là, soi-même, solitaire mais heureux de vivre cet instant irréel.
    Comme par enchantement, tous ses soucis auxquels il pensait toute l'après midi finirent par s'effriter dans son esprit. Il n'en garda qu'une image vague. Après tout, il ne fut pas fait pour être trop rationnel, pensa-t-il, loin de là, lui, rêveur qu'il était, avait un esprit plutôt irrationnel, imaginatif et intuitif.

    Il décida, sur le champ, de ne plus plonger dans l'océan de la réalité avec ses multiples inconvenances, ses difficultés, ses hauts et ses bas, ses mauvaises facettes, ingrates et hostiles.
    Il pensa que la vie était peut-être un mirage sans fin, selon ses dernières lectures à propos de la physique quantique, de la mécanique quantique et de la théorie des cordes.
    Cela valait mieux pour lui que de positiver dans ce sens, dans sa solitude et loin d'autrui.
    Toujours est-il que transmettre sa passion est un des meilleurs sentiments humains possibles !
    Transmettre un Savoir, perpétuer cette curiosité humaine et ancestrale de la Connaissance ne pouvait être qu'un bon don du ciel. Une fois on était conscient qu'on en possédait, il fallait tout faire pour en préserver la flamme et l'utiliser à bon escient.
    Cette idée le mit sur la bonne voie : sa vie devait, enfin, avoir un sens !
    Sur terre, une infinité d'êtres humains naissait, vivait et mourait, sans plus. La machine de procréation de l'espèce continuait son entreprise. L'anonymat de la fourmilière. Tout était conçu, depuis l'aube des temps, pour que cela se déroule et se réalise ainsi. Le système fut bien verrouillé.
    Il fallait bien y penser, pourtant.
    Au delà de la grande relativité du savant Einstein et grâce à cette découverte, il fallait -pour les chercheurs- résoudre le problème de la gravité électromagnétique, en ouvrant le champ d'investigation à la réflexion sur "la théorie des Cordes", l'interactivité des mondes.
    Cette possibilité, et non des moindres, permettrait de comprendre l'existence d'une simultanéité des univers dans le temps et dans l'espace.
    On a bien dépassé le voyage dans le temps.
    La théorie de troisième, quatrième et cinquième dimensions sont bien loin.
    La physique quantique et les mathématiques se rencontrent, comme par hasard, avec le monde métaphysique des trois grandes religions monothéistes : la présence d'autres mondes que le nôtre dans l'espace / temps des hommes :
    Les messages bibliques et coraniques, notamment, ouvraient bien des horizons insoupçonnables, depuis bien longtemps. On s'en doutait ; les métaphores des récits des saintes écritures donnaient lieu à de multiples interprétations aussi extraordinaires que plausibles.
    La téléportation qui semblait relever du domaine des sciences fiction devait paraître possible rien qu'en se référant au récit de Salomon et de la reine de Sabae : "Balqiss".
    Alors, pouvait-on, encore, douter de l'existence des mondes symétriques ? Avec la théorie des cordes, l'homme, au jour d'aujourd'hui, pourrait avoir une certitude, grâce à la physique mathématique et à la connaissance -non encore élucidée totalement- des ancêtres que les phénomènes des O.V.N.I. allait devenir tout simplement une réalité.
    L'homme ne serait point seul, l'unique locataire de l'infini univers. D'autres espèces, plus intelligentes, devraient occuper des mondes et des espace/temps symétriques à celui de l'espèce humaine.
    Les phénomènes des apparitions "furtives" des navettes spatiales et des êtres extraordinaires pourraient être élucidés grâce à la persévérance des scientifiques, chercheurs dans les domaines de la physique et des mathématiques.


              Abdelmalek Aghzaf,

                             Fès, 2013.

                               

vendredi 19 avril 2013

Chronique du geste : langage du corps


     Chronique :

                           Langage du corps,

     L'œil,  de son regard curieux,  balaya le champ de vision à 360°,  à la ronde, des paysages hétéroclites, statiques, comme peints d'une main d'artiste de génie sur une toile grand format.
De la nature morte,...
     Collines aux versants tachetés d'arganiers avec quelque troupeau de caprins tout autour.
Regard vertical sur des poules picorant dans un espace nu de terrain vague où seuls deux chats se hasardèrent en bonne intelligence tout près de la volaille heureuse afin de piquer aux victuailles du hasard.
    Au loin, on devinait l'océan bouger tout lentement dans son mouvement perpétuel de marées basses et de marées hautes faisant fi des manœuvres des bateliers ou des pollueurs de toute sorte.
    Le bras se remuant car un doigt voulait gratter une partie du front : la racine d'un cil qui vint de quitter sa place, une fois pour toute, de sous le sourcil droit. Tout le corps - frémissant dans un mouvement imperceptible - acquiesça le geste du doigt gratteur. Grand bonheur cutané dont on ne pouvait se passer quelque ait été la situation.
    L'oreille perçut le passage d'une brise à travers les feuillages touffus du tilleul centenaire d'en face, un sifflement au timbre triste - celui du train : " le Minuit Express ", le bruissement aigu des feuilles et le son de la brise qui les traversait ne pouvait qu'évoquer le sifflement de ce train-là.
Le souvenir, l'évocation, l'association des idées donnèrent à l'instant la couleur qu'il fallait, accordèrent au moment la musique d'accompagnement qui y allait.
    Ainsi fut née la sonate du Crépuscule et la muse siffla dans les cors, sur la feuille lactée et inerte naquit la Parole et l'inspiration joua avec l'orchestre des mots la bonne musique éternelle de la Nouvelle à venir.

             Abdelmalek Aghzaf,
                                        Lakhsass, le 12/4/2013,

mercredi 27 mars 2013

espace remanié: Essais : Les bons temps de loisirs,

espace remanié: Essais : Les bons temps de loisirs,

Essais : Les bons temps de loisirs,

             Essai :

                                           Les bons temps de loisirs :
                       La musique, la lecture, le théâtre, le cinéma et les voyages,

     La musique, la lecture, le théâtre, le cinéma et les voyages : Voilà cinq domaines qui ont en commun la portée artistique, l'invitation au rêve, la stimulation de l'imagination, enfin la liberté de pensée et de réflexion.
    Le poète Joachim du Bellay dans "Les regrets" : "Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage, ou comme celui-là qui conquit la Toison. Et puis s'en est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge !",Jean de La Fontaine dans "Les Deux Pigeons" : "Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?", Montaigne, dans ses "Essais" : "Je réponds ordinairement à ceux qui me demandent (la) raison de mes voyages : que je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce que je cherche." Et enfin, Charles Baudelaire, dans "Les Fleurs du Mal" : " Mais les vrais voyages sont ceux-là seuls qui partent pour partir; cœurs légers, semblables aux ballons, De leur fatalité jamais ils ne s'écartent, Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons."

     En effet, il n'y a pas mieux que de faire un voyage : Prendre sa monture et aller au grès des Vents.
    LES VOYAGES FORMENT L'HOMME.
    ICARE n'aurait pas fondu en approchant le Soleil, dans son périple sidéral. Sisyphe ne serait pas redescendu après l'écroulement de son rocher. La statue de Pygmalion n'aurait pas parlé. Les animaux de Jean de La Fontaine n'auraient pas été plus sages que les philosophes de l'Antiquité ni les personnages de World Disney n'auraient façonné l'imaginaire collectif des enfants de tout l'univers. Les symphonies, les sonates, les rondeaux, les mélodies n'auraient traversé les âges, les frontières, les cultures et survécu au dépérissement des modes en vogue !
    La lecture est un ensemble de couleurs ; la musique colore l'âme et l'esprit ; le cinéma, c'est toute la couleur sonorisée ; les voyages sont des panoramas de couleurs!
     Ainsi peut-on parler de famille des arts. On ne peut aimer ceci sans penser à cela et ainsi de suite.
     La seule et la vraie culture est, on ne peut plus, générale, dont le socle est bien solide. La spécialisation est la pauvreté même.
     On ne peut pas être modeste, quand on est ignorant. On ne saurait être vaniteux, quand on SAIT ! On préfère partager le Savoir avec le commun des mortels dans la langue des Hommes Libres : celle de la tolérance, du dialogue et du respect mutuel. Les opinions arrêtées sont l'œuvre des simples d'esprit. Le sens critique, l'autocritique, l'acceptation du dialogue, le respect de la différence et de la divergence des opinions ne sont en fait que le fruit de la large connaissance, de l'expérience dans la vie, de la modestie de vrais Savants.
     Peut-on arrêter de savoir ou de connaître ?
    Jamais !
     Un bon lecteur ressemble plus à un prisonnier, à qui on a remis un morceau de pain dans du papier journal ; affamé qu'il était, il préféra dévorer les mots, mâcher les phrases des articles sur les colonnes du journal, oubliant le creux qu'il avait à l'estomac.
    Il a su enfin pourquoi il était si différent des autres, détenus ou libres !

            Abdelmalek Aghzaf,
                                      Fès, le 27/3/2013.

samedi 23 mars 2013

Poème dédié au souvenir de23 Mars

Consulter ce fichier sur Box : https://www.box.com/shared/xhwhmo2oaxlvblgk98x2

Diction d'un poème en arabe

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Méditons et méritons,...

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Poème en arabe ☒ ٢٣ مارس. لنتذكر...... في ذكراها ال٤٨ شمعة، وقدانْطَفَأَتْ ولم يمض الحلم، و تبقى الذكرى، و تستيقظ الذكريات بالاحزان، و الالام، و الامال، والافراح لا تشفي الغليل، ولا تزحزح العليل ٢٣ مارس مساحة الوطن سكون القبو ضيق و ضيم المنافي تبقى مشعل الشباب وان تفرقت السبل وان ابتعدت المسافات وان ذابت الخلافات يبقى الرباط و تبقى المحبة و يبقى الحب الفائض بالشغف وبالشيب ليسكن الحنين، ليطمئن البعض للبعض في الزمن و الفضاء قبل السفر البعيد والنسيان السرمدي، العنيد لكم من قلب "جمي"ارق تحية وعلى كل جبين احر قبلة والى كل رفيق الدرب الطويل وردة، وردة، وردة، وردة، وردة عبر الافتراض، قبل الانقراض!!! عبدالمالك اغزاف "جمي". فاس في ١٩/٣/٢٠١٣. Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com

Avec le son, diction du poème en arbe

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