Revisitant des ouvrages de mes lectures antérieures, je ne cesse d’apprendre et d’approfondir ma connaissance. Surtout des textes philosophiques, linguistiques(théoriques) et littéraires, en général : romanesques, poétiques et critique littéraire. Cela m’inspire et m’incite à m’exercer à l’écriture des nouvelles et des chroniques, sinon, à prendre des notes de voyage(réel ou fictif !). Il est un bonheur, plus qu’un simple plaisir pour moi que de m’y mettre. Ça a été toujours ma vocation. Aujourd’hui, j’ai plus de temps et des moyens efficaces pour en faire la diffusion et le partage avec autrui, outre ma petite famille et le cercle de mes amis et copains. Aujourd’hui, je suis à la retraite, la lecture et l’écriture me sont plus qu’une vocation, elles représentent pour moi un travail quotidien auquel je me consacre avec sérieux et assiduité. Je m’organise comme je peux. Je ne trouve plus ni difficultés, ni obstacles. Certains jours, je me plains des copains qui m’entourent à la terrasse du Café. Cela me déconcentre, et parfois, par contre, je ressens ce besoin de leur compagnie pour meubler mon quotidien, m’abreuver de chaleur humaine et garder, ainsi, ma sociabilité à jour. Tellement cela me préoccupe l’esprit que, dans mon sommeil, je continue non pas à rêver mais à écrire. Par moments, je me réveille brusquement, à demi endormi, pour noter une réflexion, un nom, une image sur un bout de papier afin de ne pas l’oublier, mais très souvent, je ne note rien et j’en souffre, le lendemain. Entre les coups de téléphone avec mes filles, chaque jour ou chaque soir et outre cette occupation, nous prenons un bon repas au restaurant de la ville nouvelle, en plein boulevard, mon fils et moi. Puis, au Bistro, nous prenons un café paisible. Nous passons de longs instants à discuter, à échanger des propos, la plupart du temps, à propos de ses études, de son avenir, de ses projets, de ses préoccupations personnelles. Cela nous est bien constructif et nous permet de nous rapprocher, l’un de l’autre, plus profondément. Nous découvrons des points communs, comme nos opinions divergent, parfois. Nous sommes devenus de très bons amis Il s’occupe bien de moi. Il me nourrit, parfois, comme disait Christian Régnier, mon collègue et mon ami de Lyon, lors de mes séjours chez lui à Oulins. Du moment que mon épouse s’occupe tout le temps de notre fille cadette qui travaille hors de Fès, à la campagne. Je trouve que c’est légitime, je comprends et je supporte. Là où c’est parfois difficile pour moi, c’est quand Amjad , mon fils, va en voyage à Martil (Tétouan) pour ses études. Je me trouve - alors - en pleine solitude. Je me sens si petit, seul, dans une grande maison vide ! Heureusement, il y a cette fameuse tablette électronique ou “la boîte à Merveilles” qui me tient compagnie et me permet de supporter plus et mieux ma solitude. Je me suis remis à la cigarette. Évitant de fumer chez nous, à la maison, je me suis résolu de ne le faire - toujours - qu’au Café (tant que ce n’est pas encore “interdit” sur la place publique !). C’est là où je m’installe quotidiennement, deux fois par jour, le matin, très tôt jusqu’à midi et le soir, de 16heures à 19heures : je bois du café et je fume tout en travaillant. Ainsi est rythmée ma vie présente, en cette année 2012/2013 où je commence à m’habituer à la nouvelle condition de retraité sexagénaire ! Abdelmalek Aghzaf Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire