Aux auteurs et poètes en herbe, quelques recommandations: Avant tout un travail écrit, il faudrait aimer lire les écrits des autres, Plus on lit aux autres leurs productions, moins on est frustré quand on commence à s'exercer à l'écriture de ses propres écrits. On adopte une langue en la vivant quotidiennement, par l'écoute, l'usage oral et écrit. On adopte un style par amour, par penchant et par sa propre cadence et musicalité. Toute langue vivante est un support d'une ou de plusieurs cultures : Le Français est langue de la Gaule, mais elle est la langue de la francophonie, donc universelle. La grammaire traditionnelle, celle de Port Royal, ne peut être ignorée, ni délaissée ; elle doit être omniprésente et omnipotente. La linguistique, avec toutes ses tendances comme sciences du langage ne peuvent qu'enrichir ce domaine de la connaissance de la langue. La stylistique et la rhétorique doivent être prises en considération à plusieurs titres. Ce sont là les principes de base. Il y en a d'autres qui ne manquent guère d'importance comme celui des différents genres littéraires (romanesques - poétiques), comme celui des différents niveaux de langue, le passage de l'un à l'autre ou leur mélange ne peut que créer de la confusion et tomber dans l'amalgame sinon la stérilité et la pauvreté du langage. Quand on écrit, on doit ménager la culture, le patrimoine, l'Histoire, sinon on tombe dans la provocation et le discours démagogique pour ne pas dire idéologique (ce serait le style du journalisme quand il perd sa neutralité pour devenir partisan). Il faudrait-quand on écrit un roman-comme au cinéma- penser ne pas tout dire (voulant, ainsi, informer le lecteur ou l'aider à savoir et connaître tout). Le lecteur est intelligent et son esprit est adapté aux mass-médias audio-visuels = Alors utiliser l'ellipse ou le passage à vide ou même le fondu de l'image comme pour les films de cinéma. Laisser, ainsi, au lecteur la chance et le choix d'imaginer, de vivre la fiction à sa guise. Cela est censé enrichir le texte et non le réduire. On ne doit lui donner que le nécessaire afin de suivre le chemin bien tracé par l'auteur- comme pour le conte merveilleux(cf. L'ouvrage de V.Propp). Une histoire racontée doit intéresser, fasciner le lecteur, lui apporter un plus de connaissance, de morale, de civisme, enfin de bonnes valeurs humaines. Le reste relève du style de l'auteur, du don qu'il a à conter et raconter. Il s'agit de sa personnalité. ( attendre la suite) Abdelmalek Aghzaf, Fès, le 17/3/2013. Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com
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